Portrait de Sélène Derose
Sélène Derose a un processus d’écriture qu’elle qualifierait de « destructuré ». Elle part souvent d’une idée qu’elle étoffe à travers l’art. À partir d’une impression, un décor, une odeur, un son, un visuel etc elle en fait une histoire. Selon son humeur, elle essaie de s’imposer un rythme d’écriture quotidien, au calme ou en musique, ou bien son idée prend plus de temps à mûrir. L’étape à laquelle elle ne déroge jamais dit-elle est l’aération. En effet, elle laisse reposer ses textes avant de revenir dessus puis d’apporter la touche finale. La cruciale étape de l’écriture étant passée, il s’agit ensuite de penser à la publication. Pour Alter Ego, Sélène Derose, a fait le choix de l’auto-édition, qu’elle considère comme plus libre. Elle a ainsi pu respecter son propre rythme et relever un défi personnel. Elle confesse que passer de l’imaginaire de l’écriture au concret de l’édition ne fut pas chose aisée. La date de parution a émergé presque un an et demi après le début du projet. Une longue aventure donc ! Elle a donc commencé par promulguer son livre grâce à des plaquettes sur les réseaux sociaux et groupes littéraires. Grâce à la plateforme Simplement Pro elle a pu avoir des contacts avec les bloggeuses littéraires. Sélène Derose a aussi démarché les médias locaux. Le défi de l’auto-édition réside dans la visibilité, c’est pour cela que la romancière a initié la création du « Club des Autoédité(e)s et Indés » sur Twitter.
Notre Avis sur Alter Ego
Alter Ego est un roman étonnant qui questionne la vie quotidienne. On débarque dans la vie de Niya Clark par la grande porte puisqu’elle vient de se faire renverser par une voiture. Cet incident va bousculer sa vie plutôt bien rangée jusque-là. Deux personnages vont donc contribuer à bouleverser la jeune femme : Zain Cooper et Anahmé. Sélène Derose ne parle dans Alter Ego ni de religion ni de croyance, mais du côté spirituel des choses. Pour l’auteure, il y a de quoi progresser, évoluer, s’émerveiller en ce monde au-delà des apparences. Le lecteur avance aveuglément avec l’héroïne dans un voyage initiatique d’une autre nature. La couverture d’Alter Ego, nous dit Sélène Derose, a été créée en ce sens, dans la volonté de tout ramener à un aspect simple, essentiel, symbolique. Niya Clark, est une jeune fille à la culture particulière, elle vit à Chicago, mais est Amérindienne. Le lecteur appréciera ce contexte qui fait totalement sens avec la spiritualité de l’histoire. La romancière ne connaissait pas cette culture ou même la ville des vents, mais a fait beaucoup de recherches. Pour apprécier Alter Ego, il faut donc laisser de côté son scepticisme et embrasser l’irrationnel. La fin vous laissera certainement songeur !
Lien de l'article sur l'Étudiant Autonome : http://letudiantautonome.fr/selene-derose-alter-ego-auto-edition/
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